Neyron, le 16 mars 1921
Très cher fantôme,
Il y a maintenant si longtemps que je reste sans nouvelles de vous, les côtes de l'Algérie s'éloignent. Ce n'est rien qu'un mirage de plus.
Je joins cette photographie, pâlie, d'un temps passé en espérant votre indulgence. Nous étions si heureuses, si curieuses, ensemble...