Lejean :"Adjudant, vous aimez votre langue n'est-ce pas?"
Eiu: " Je n'ai sais pas, capitaine si je l'aime ou pas, mais c'est elle qui me permet le mieux de dire les choses que j'ai en moi. Enfin, je vous dis cela, mais depuis que j'ai appris la vôtre, de langue, je vous avoue que je n'en suis plus sûr. Ainsi je ne saurais pas comment dire en corse, ces mots de Junot: "Le souvenir n'est qu'un succédané de nos nos chagrins passés."*
Non, j'apprends à dire les choses d'une autre façon, peut-être sont-çe là des choses d'une autre époque ?
Et puis avec toute cette machine à effacer les sentiments, qu'est la guerre, il me semble que le français suffit (sic).
Voilà, mais cela me touche que vous pensiez à ça."
*(U rimorsu, un sarà pò fattu cà d'i nostri peni passati ???)