Très chère Marie-Hughette,
Ainsi donc la censure a-t-elle retenu mes mots. Peut-être est-ce mieux ainsi ?
La censure nous lit, nous suit, commente la douleur. La censure nous épie, mais ça, vous le saviez déjà, bref.
Je disais simplement dans ma dernière lettre, combien je tiens encore à vous... Je vous disais d'autres choses...
Je vous disais, enfin je crois, que nous irons ensemble, un jour, "au Café bleu", tu riras et moi, j'en serai fier..."
Sf