Mi truvedi a sera sempri ind'a carciara di u nutariu cù un certu René e d'altri. Stu René, facciva u panateru à Bussy-en-Hothe o qualcosa cusigna ? Scriviva à u frateddu. M'ha dettu: "Tiens le corsico, qu'est que t'en penses. Marre, je balance tout."
Era faticatu e lessi à lumi di candela :
"(...)
Une odeur effroyable, une odeur de charnier, monte de toute cette pourriture. Elle nous prend à la gorge, et pendant quatre heures elle ne nous abandonnera pas. Au moments où je trace ces lignes je la sens encore éparse autour de moi qui me fait chavirer le cœur. En vain le vent soufflant en rafales sur la plaine s'efforcait-t-il de balayer tout cela : il arrivait à chasser les tourbillons de fumée qui s'élevaient de tous ces tas brûlants; mais il n'arrivait pas à chasser l'odeur de la mort. "Champs de bataille", ai-je dit plus haut. Non, pas champs de bataille, mais champ de carnage. Car les cadavres ce n'est rien. En ce moment, j'ai deja oubliè leurs centaines de figures grimacantes et leurs attitudes contorsionnées. Mais ce que je n'oublierai jamais, c'est la ruine des choses, c'est le saccage abominable des chaumières, c'est le pillage des maisons..."*
Avivu da scriva cusì in paesi, à mamma ? À me frateddu prontu à parta anch'eddu ? Ah, ò, un pudivu, eiu. Certi volti è megliu à un dì nudda ancu puru s'edda è à taci a verità vera. Un si facci micca, nò ? Mamma, "è dentru la tua grazia che nasci la mia angoscia".**
*Paroles de Poilus, sous la direction de JP Guéno, p 51, Librio, 1998.
** PP Pasolini.