"L'Aisne coulait à nos pieds
Ses lignes s'évaporaient,
Enlevées par la brume,
Elles semblaient flotter,
Emportant loin de nous,
Les rumeurs ennemies.
Aux portes de Soupir,
Le monde s'appliquait
À tuer tout espoir.
Dans un gourbi infâme,
Saturé de suie noire,
On brûlait une flamme:
Hommage à un soldat,
Hassan,
Mort ici par hasard."
E par a prima volta,
Piensi u nostru capitanu,
A morti d'un titanu,
D'un essaru umanu,
Priori macumittanu...
Soupir,
un gourbi dans un boqueteau.